A 20h, accueil et sandwich à19h30
L’ordre du jour sera communiqué le 23 janvier
A 20h, accueil et sandwich à19h30
L’ordre du jour sera communiqué le 23 janvier
Des voeux qui dérangent? Non, qui Ramdament!
Les voeux de la locale se dérouleront dans le cadre du Festival Ramdam.
Nous vous invitons à la projection du film Father et à prendre un verre ensemble après le débat.
Le nombre de places est limité, merci de vous inscrire.
PAF 10€ Inscription ici

Tournai – Le samedi 13 décembre à 11h, la locale d’Ecolo Tournai inaugure nouveau tronçon de RAVeL reliant la gare au centre IFAPME et à la piscine de l’Orient. Le rendez-vous est fixé à la jonction entre les deux RAVeL, rue Paul Pastur. Cet aménagement attendu vient renforcer la cohérence du réseau cyclable tournaisien et illustre la volonté d’Écolo de développer des liaisons sûres, continues et accessibles entre la ville et ses villages.
Un projet longtemps jugé impossible
Ce nouveau tronçon constitue l’aboutissement d’un travail entamé de longue date. Plusieurs acteurs des précédentes législatures, avaient insisté sur la nécessité de créer une véritable colonne vertébrale cyclable reliant les pôles d’enseignement, la gare et les quartiers périphériques.
Un ancien obstacle majeur concernait le passage le long des voies ferrées, un aménagement que beaucoup jugeaient « irréalisable » il y a encore quelques années étant donné que le Ravel se situe sur une parcelle de la SNCB. La persévérance des équipes techniques et de certaines figures écologistes a finalement permis de concrétiser cette liaison stratégique.
Une avancée majeure pour la mobilité active
Ce nouvel axe cyclable facilitera considérablement les déplacements quotidiens : étudiants, travailleurs et habitants pourront désormais relier la gare, les hautes écoles, l’IFAPME et les équipements sportifs sans devoir emprunter le boulevard ni affronter les pavés irréguliers qui compliquaient jusque-là le trajet.
Les travaux, menés avec le soutien du service Mobilité de la Ville et d’Avello Tournai, s’inscrivent dans une dynamique plus large : développer un véritable réseau RAVeL structurant, pensé comme un maillage entre la ville-centre et l’ensemble des villages tournaisiens.
Écolo veut poursuivre l’extension des liaisons cyclables
Pour Écolo, cette inauguration représente une étape essentielle mais non une finalité. Le parti réaffirme son ambition : permettre à chaque citoyen de Tournai – qu’il habite le centre ou un village plus éloigné – de disposer d’itinéraires RAVeL continus, sécurisés et réellement utiles pour les déplacements du quotidien.
Le parti Ecolo rappelle les objectifs qu’il fixe de créer une double couronne cyclable au sein de la commune de Tournai. La première au sein des boulevards et la seconde reliant les villages.
La formation rappelle que de nombreux tronçons existent déjà mais qu’ils restent parfois morcelés. L’objectif est désormais de renforcer les connexions, de combler les « chaînons manquants » et de faire du réseau RAVeL un outil de mobilité durable à l’échelle de tout le territoire.
Assemblée locale jeudi 6 novembre 2025 à 20h
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| Bonjour à toutes et tous !
Nous avons le plaisir de vous inviter à notre Assemblée Locale, ce jeudi 6 novembre 2025. – « Je dépose » (15 minutes) : expression libre – Actualité politique (10 minutes) : retour du Conseil de Fédération – Ecopié-Ecollé (8 minutes) : plusieurs personnes ont réalisé une carte postale mais n’ont pas eu l’occasion de la présenter. Tirage au sort parmi l’une d’elle ou peut-être 2 pour la-les présenter cette fois-ci. Appel à d’autres idées pour la suite … – Comptes 2025 (15 minutes) : Modification du compte Ecolo Tournai et état de nos finances en 2025 – Sujet principal (60 minutes): par Coralie : Travaux budgétaire en cours Ville de Tournai et CPAS et retour à propos de la Plaine des Manoeuvres – Conclusions et divers ( 12 minutes ) |
À vos agendas ! |
Voici le calendrier des prochains évènements Ecolo :
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Début 2025, un nouveau secrétariat local a été élu. Tous nouveaux coprésidents, mais aussi à 50% membres écolos très récents de la locale.
Un démarrage sur les chapeaux de roues pour assurer la continuité de la locale tout en découvrant les arcanes d’Ecolo. Des arcades assez complexes, des procédures nombreuses, des outils tout aussi nombreux.
La priorité a été donnée à un travail ascendant avec les membres de la locale et la mise en place d’un fonctionnement de secrétariat local.
Il restait à trouver la porte d’entrée vers le site et d’en comprendre l’organisation.
Il est loin de correspondre à nos attentes, mais nous démarrons avec l’essentiel, l’agenda et les news.
Merci pour votre compréhension et votre patience.
L’occasion de partager vos idées, de disucter de vos problèmes, envies, etc.
Venez améliorer votre environnement !
Les membres d’ecolo Tournai forment la « locale ». Cette locale se réunit une fois par mois en assemblée, pour échanger, débattre, décider – et faire la fête.
Pour organiser tout cela, nous avons deux co-présidents …
Définition d’une vision politique, consultation citoyenne, élaboration du programme, bilan de notre mandat, confection des listes : depuis quelques mois, Ecolo Tournai s’organise. Parce qu’une campagne ça ne s’improvise pas !
Nous voulons composer une liste de candidates et candidats aux profils variés et aux compétences complémentaires : âge, profession, origine géographique, intérêts et engagements à Tournai et dans ses villages. L’objectif est de représenter au mieux la population du Tournaisis et ses préoccupations pour en être les relais.
39 candidates et candidats qui portent notre projet politique, dont certains sont des candidats d’ouverture issus de la société civile qui partagent notre projet : une ville et des villages plus verts, plus justes et où la démocratie est vivante !
2022 n’aura pas été une année simple. Entre guerre en Ukraine, crise énergétique et hausse générale des prix, elle nous aura laissé son lot de mauvais souvenirs.
Mais elle fut aussi pleine de bonnes nouvelles avec notamment des avancées politiques majeures notamment dans le domaine de l’environnement. Ainsi, l’obligation européenne de proposer des chargeurs universels pour les smartphones et petits appareils électroniques qui permet de réduire les déchets. Côté biodiversité, on notera aussi le retour de certaines espèces sauvages en Europe telles que la tortue caouanne ou le carcajou, autant de nouvelles encourageantes qui nous motivent à poursuivre nos actions en faveur d’un monde durable.
Des avancées ont aussi été notées en termes d’égalité et d’inclusivité avec l’entrée de la notion de consentement dans le code pénal et l’interdiction des thérapies de conversion à l’égard des personnes LGBTQIA+.
L’inclusion social et la justice sociale sont aussi restées des objectifs majeurs avec notamment le tarif de 12€ pour l’abonnement annuel au TEC pour les jeunes âgés de 18 à 24 ans qui leur permet une économie conséquente pour faciliter leurs déplacements quotidiens ou encore l’adoption d’un nouveau tarif social énergie pour la classe moyenne financé par la captation des surprofits réalisés par les grandes multinationales de l’énergie.
Et puis, 2022 nous a aussi réservé des moments de joies sur les plans sportif et culturel. Qu’il s’agisse de la footballeuse ou du basketteur de la maison ou des champion·ne·s internationaux comme Nafissatou Thiam, Remco Evenepoel ou encore Sarah Chaari, nos sportives et sportifs ont su nous procurer des moments de suspens et de pure joie. Nous avons aussi eu droit au retour sur scène du Maître Stromae.
Mais que va nous réserver l’année 2023 qui est déjà bel et bien entamée.
Elle a été placée par les Nations Unies sous le signe de l’année du dialogue comme garantie de paix. Le dialogue est le maître mot de l’action des échevin·e·s Ecolo.
Dans leurs diverses compétences, Coralie Ladavid, Caroline Mitri et Jean-François Letulle veillent à ouvrir le dialogue avec les divers acteurs et actrices de terrain afin que les décisions prises et les mesures mises en place correspondent au mieux aux besoins et aux réalités de terrain. Ce travail peut se révéler ardu tant il demande des capacités de conciliation, de synthèse et d’écoute. Mais il est aussi riche de ces apports. Une richesse dont se nourrissent nos échevin·e·s au quotidien pour mener leur travail avec envie, passion, détermination et énergie.
Une énergie, une détermination, une passion et une envie qu’elles et il vous souhaitent débordantes en ce début d’année 2023. Une année qui nous réservera sans aucun doute des peines mais aussi et surtout des joies qu’elles et il vous souhaitent à profusion. 2023, une année qui, c’est leur souhait, sera propice à une bonne santé pour tous vos proches et vous-mêmes.
En espérant encore vous croiser nombreuses et nombreux pour nous interpeller afin de faire avancer notre belle Ville vers plus de durabilité, d’inclusivité et de paix.
« À votre santé », « Quand la santé va, tout va » ou encore « Bonne santé », autant de phrases du langage quotidien qui attirent notre attention et nous rappellent l’importance de celle-ci. La santé est sans aucun doute le bien le plus précieux dont nous disposons. Et quand on parle de santé, on parle aussi bien de santé physique que de santé mentale.
Plusieurs facteurs influencent notre santé au quotidien : alimentation, sommeil, activité physique, etc. On y pense probablement moins mais les facteurs environnementaux ont également un rôle réellement déterminant sur notre santé. Ce facteur englobe des éléments aussi variés qu’un air pur, un lieu de vie calme, la présence de nature, etc. Notre santé est donc intrinsèquement liée à santé de notre planète.
C’est un élément que nos échevines et échevin Ecolo ont bien compris. C’est pourquoi, il et elles œuvrent au quotidien par des actions concrètes pour améliorer l’environnement des Tournaisiennes et Tournaisiens.
Notre environnement le plus proche est sans aucun doute notre logement. Disposer d’un logement sain est un droit essentiel. Pour y répondre, Coralie Ladavid, échevine du logement, a réactivé la Régie foncière et défini une stratégie pluriannuelle de développement. En conséquence, de nombreux logements ont été profondément rénovés. Afin de développer une offre intermédiaire de logements publics, leur gestion locative sera prise en charge par l’Agence Immobilière Sociale « Tournai Logement ». L’Échevine veille aussi à la mise en place de logements de transit afin de répondre aux besoins des personnes en situation de détresse. Prochainement, ces logements seront disponibles et ils sont le fruit d’une collaboration entre plusieurs acteurs du logement sur Tournai.

A l’extérieur de nos logements, il est essentiel que notre environnement direct soit sain. Pour cela, Caroline Mitri, Echevine de l’Environnement, veille à la qualité environnementale de nos quartiers. Permis de végétaliser, place des arbres dans l’espace public, lutte contre les îlots de chaleur font partie de ses préoccupations au quotidien. A ce titre, la valorisation et la réouverture des sentiers ruraux, utiles à la mobilité quotidienne et essentiels pour la biodiversité, font également partie de ses combats. Dans cette droite ligne de protection de l’environnement direct des citoyens, le travail de sensibilisation du monde carrier afin de minimiser les impacts négatifs pour nos villages est pour elle essentiel.
À l’instar de Caroline Mitri, Jean-François Letulle, échevin de l’enseignement, adhère aussi à l’idée que la nature amène la sérénité. C’est pourquoi, il travaille à la mise en place et au développement de l’école du dehors au sein des établissements d’enseignement communal. Cette pratique permet aux enfants de se rendre dans des espaces naturels pour non seulement y découvrir notre faune et notre flore mais aussi y appliquer concrètement des apprentissages reçus en classe. Par ailleurs, afin de nourrir le corps et l’esprit de façon saine, l’activité physique mais aussi une alimentation saine sont deux éléments clés. C’est pourquoi, en collaboration avec Caroline Mitri, Jean-François Letulle a permis aux écoles communales de se lancer dans le Green Deal. Ce projet veille à proposer des repas sains à base de produits locaux, de saison, durables et produits de façon éthique.
Toutes ces actions démontrent, s’il fallait en douter, que la santé est multi-factorielle et que les échevines et échevin agissent en conséquence. Prendre soin de notre planète, de nos logements, de l’enseignement fourni à nos enfants, de nos quartiers, etc., c’est prendre soin de notre santé.
À votre santé !
Pour contacter nos échevines et échevins :
Coralie Ladavid : 069/33.24.72
Permanence à la Maison de l’Habitat (14, rue des Corriers) chaque mardi matin. Pour prendre rendez-vous : 069/33.24.51
Caroline Mitri : 069/33.24.63
Jean-François Letulle : 069/33.24.61
Depuis plusieurs mois, les services techniques d’ORES (gestionnaire wallon de réseaux de distribution d’électricité et de gaz naturel) effectuent de nombreux remplacements de luminaires sur l’ensemble du territoire tournaisien. En effet, la technologie LED est la mieux adaptée actuellement pour prendre la relève des anciennes lampes. 
Les raisons sont de trois ordres :
Organisation du remplacement
1.800 luminaires ont déjà été remplacés sur la commune de Tournai depuis le début de cette campagne. Un peu plus de 1.400 points supplémentaires seront renouvelés d’ici fin de l’année, voire début 2022. Cette cadence moyenne (1.400 points par an) permettra de changer, d’ici 2030, les 15.000 points d’éclairage public installés actuellement sur la commune de Tournai.
Le tableau ci-dessous reprend les puissances et consommations (en kWh et euros) de l’éclairage public sur la commune de Tournai avant la campagne de remplacement et ensuite à la fin de celle-ci. Il s’agit bien entendu d’estimations mais cela illustre bien le gain important en économie d’énergie qui sera réalisé par la commune.

L’éclairage public, une question de sécurité ?
L’obscurité renforce le sentiment d’insécurité. Est-ce pour autant que des routes fortement éclairées vont diminuer les accidents de la route ? Si les automobilistes comptent sur l’éclairage public pour détecter et anticiper des obstacles à une certaine vitesse, le sur-éclairement des voiries, censé améliorer leur confort de conduite, peut être source d’accidents. Il donne aux automobilistes une impression de fausse sûreté et il les incite à rouler plus vite là où une vitesse modérée s’impose. L’éblouissement des conducteurs peut aussi accroître le risque d’accident.
La sécurité publique, en termes d’éclairage du domaine public, n’est pas liée directement au niveau d’éclairement des rues et des espaces, mais il est important d’éviter la création de « trous noirs ». En effet, l’œil humain, en particulier dans sa vision nocturne, est sensible aux différences de contrastes (à la « luminance » qui est l’impression lumineuse que reçoit l’œil d’une surface par rapport à son environnement). Il est donc généralement possible d’abaisser le niveau d’éclairement d’ensemble en conservant les différences relatives de contrastes.
Des nuisances diverses sont également constatées par certaines lampes mal situées. Celles-ci peuvent être sources de lumière intrusive qui pénètre dans un logement et trouble l’intimité des habitants voire éventuellement leur sommeil. Cet éclairage mal approprié peut aussi favoriser des attroupements nocturnes répétés avec leurs désagréments pour les riverains tels que des conversations animées, des claquements de portières, etc.
Coût financier pour la commune
On peut déjà observer une diminution suite au remplacement progressif des lampes, mais le budget lié à l’éclairage public constitue encore une belle part du budget total de la Ville :

2017 : 10,4 %
2018 : 9,47%
2019 : 8,92%
2020 : 8,22%
Impact sur l’environnement
La lumière naturelle et ses cycles sont indispensables pour les organismes vivants. Or, l’éclairage artificiel, quel qu’il soit, altère les cycles lumineux naturels et modifie l’illumination de l’environnement, càd son intensité et ses caractéristiques spectrales. La lumière artificielle modifie donc les comportements, les fonctions physiologiques et les rythmes biologiques des êtres vivants. En fonction des espèces, la lumière artificielle modifie les comportements en entraînant des réponses de type attraction/répulsion ou orientation/désorientation qui affectent la locomotion, l’alimentation, la communication et la reproduction.
A plus grande échelle, la lumière artificielle, en créant une nouvelle niche écologique, impacte les écosystèmes. Elle modifie ainsi les compétitions inter/intra-espèces, les équilibres proie/prédateur, l’organisation des communautés d’espèces, contribue à la fragmentation des habitats et agit en tant que facteur de sélection en modifiant la diversité des populations naturelles.
A titre d’exemple, une étude publiée en août 2017 dans la revue Nature estimait que les visites des pollinisateurs nocturnes baissaient de 63 % sur les sites éclairés artificiellement en comparaison de sites non illuminés. Les chercheurs ont également démontré que la production de fruits diminuait de 13 % sur une espèce végétale lorsqu’elle était exposée à trop de lumière.
Il est important de préciser que l’éclairage artificiel peut être plus ou moins proche de la lumière du jour. Plus la lumière est blanche, plus elle correspond à la lumière du jour avec un spectre de lumière complet, y compris le bleu. Cette lumière est celle qui impacte le plus la biodiversité. Pour moins perturber le vivant plusieurs recommandations peuvent être faites :
L’impact de l’éclairage sur la santé humaine

Comme chez les autres vertébrés, l’éclairage artificiel affecte les rythmes biologiques de l’homme en déréglant certains processus hormonaux liés aux cycles jour/nuit. C’est la composante bleue de la lumière blanche qui a le plus d’effets nocifs sur la santé notamment en influençant la production de mélatonine, hormone qui affecte, en autres, le sommeil, la reproduction et le vieillissement. En outre, la mélatonine a un rôle d’antioxydant pour l’organisme, avec un effet inhibiteur sur les radicaux libres, qui peuvent favoriser l’apparition de cancers.
De plus, un lien direct de la surexposition à la lumière artificielle sur la rétine et la cornée est également démontré avec une altération du renouvellement cellulaire, de la synthèse des pigments visuels, de la pression intraoculaire et des flux sanguins.
Enfin, le monde scientifique avance des effets plus larges de la modification du rythme circadien et du sommeil chez l’homme comme l’obésité, le diabète, la santé cardiovasculaire et la dépression.
RECYCLAGE
Les luminaires, les lampes et les équipements électriques nécessaires à leur bon fonctionnement doivent être considérés comme des déchets dangereux. Ils doivent faire l’objet d’un traitement adapté afin d’en extraire les éléments polluants (ex : mercure, …). Une procédure de recyclage des lampes est établie depuis plusieurs années chez ORES. Les autres composants des luminaires sont traités dans les filières classiques (métaux, plastiques, électronique, …) par ORES et ses entrepreneurs. Le respect de l’environnement est évidemment pris en compte dans toutes les procédures en vigueur.
Trame noire et projet pilote
La Ville de Tournai s’est lancée dans la planification d’une stratégie d’éclairage nocturne dans un objectif de prévention et de réduction de la pollution lumineuse. Elle est accompagnée par l’ASBL Espace Environnement, dans le cadre de ses missions pour la Maison de l’Environnement, afin d’envisager des solutions opérationnelles pour assurer une sobriété lumineuse sur l’entité et installer un espace de dialogue constructif entre les acteurs impliqués.
En 2020, un projet d’expérimentation pilote est lancé à l’échelle du village de Rumillies. Il pourra ensuite être étendu à l’ensemble de l’entité tournaisienne. Dans ce cadre a été constitué un groupe de travail mettant en présence des experts sur les différents niveaux d’impact de la pollution lumineuse (santé publique, biodiversité, patrimoine, dépenses énergétiques et sécurité) ainsi que des habitants de Rumillies souhaitant s’impliquer dans le projet.ne sobriété lumineuse sur l’entité et installer un espace de dialogue constructif entre les acteurs impliqués.
Interrompu au mois de novembre en raison des conditions sanitaires, le projet reprend en 2021.

Le Conseil communal de la Ville de Tournai, réuni en séance publique du 26 avril 2021 ;
Considérant l’article 2, §1 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme disposant que chacun peut se prévaloir de tous les droits et toutes les libertés proclamées dans ladite Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation ;
Considérant les engagements européens et internationaux pris par la Belgique pour le respect des droits fondamentaux des personnes et en particulier des plus vulnérables : Déclaration universelle des droits humains, Convention européenne de sauvegarde des droits humains, Déclaration des droits de l’enfant, Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ;
Considérant les valeurs défendues par la Constitution belge notamment en ses articles 11, 19 et 23, lesquels disposent respectivement que :
– « La jouissance des droits et libertés reconnus aux Belges doit être assurée sans discrimination. À cette fin, la loi et le décret garantissent notamment les droits et libertés des minorités idéologiques et philosophiques » ;
– « La liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière, sont garanties, sauf la répression des délits commis à l’occasion de l’usage de ces libertés » ;
– « Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine. À cette fin, la loi, le décret ou la règle visée à l’article 134 garantissent, en tenant compte des obligations correspondantes, les droits économiques, sociaux et culturels, et déterminent les conditions de leur exercice » ;
Considérant qu’en août 2018, le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale a mis en cause le gouvernement de la République populaire de Chine en raison des abus commis au Xinjiang, notamment en raison de la création de camps de détention arbitraire de masse ; qu’en septembre 2018, lors de son tout premier discours après sa prise de fonction, Mme Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a pris acte des « allégations profondément préoccupantes d’arrestations arbitraires à très grande échelle d’Ouïgours et de membres d’autres communautés musulmanes, internés dans des camps dits de rééducation dans tout le Xinjiang » ;
Considérant que la population ouïghoure, minorité ethnique (avec sa propre langue et culture) et religieuse, subirait des persécutions graves, dont le travail forcé à très grande échelle, et selon plusieurs témoignages et rapports d’ONG, des stérilisations/avortements forcés faisant baisser le taux de natalité, ainsi que des transferts d’enfants ouïghours séparés de force de leurs familles, ce qui constitue une violation aux droits de l’Homme ;
Considérant l’appel commun lancé en 2019 par vingt-deux ambassadeurs auprès des Nations unies aux termes d’une déclaration commune devant le Conseil des droits de l’homme visant à exprimer leurs préoccupations concernant le traitement des Ouïghours en Chine et à presser le gouvernement chinois d’autoriser des observateurs internationaux indépendants à accéder pleinement à la région ;
Considérant la résolution relative au travail forcé des Ouïghours et d’autres minorités religieuses et ethniques dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang adoptée en séance plénière au Parlement wallon le 31 mars 2021 ;
Considérant la résolution relative au travail forcé des Ouïghours et d’autres minorités religieuses et ethniques dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang adoptée en séance plénière au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles le 21 avril 2021 ;
Considérant que la Ville de Tournai a été interpellée par des jeunes citoyens quant aux persécutions subies par l’ethnie des Ouïghours ;
Considérant que le Conseil communal souhaite répondre à cette interpellation eu égard au principe d’une éthique universelle permettant à chaque individu de se développer indépendamment de sa culture, de sa race, de son sexe, de sa nationalité, de son orientation sexuelle ou de tout autre élément distinctif ;
Considérant, que le Conseil communal condamne sur ce fondement toute forme de non-respect du principe précité ;
Considérant le positionnement de la Ville de Tournai en faveur de la défense des Droits humains, notamment via la motion « Tournai ville hospitalière » votée en Conseil communal du 26 novembre 2019 ;
Considérant l’attachement de la Ville de Tournai à la défense des droits de l’Homme et à la dignité des personnes ;
Le Conseil communal demande que :
– Des délégations internationales puissent se rendre en toute indépendance et liberté de mouvement dans la région du Xinjiang afin d’enquêter sans contrainte sur les camps qui s’y trouvent et la répression dénoncée à l’encontre des Ouïghours et autres minorités musulmanes ;
– Selon les résultats de ces enquêtes, des sanctions sévères puissent être envisagées par les gouvernements européens et les organisations internationales à l’encontre des responsables présumés de cette répression ;
– Dès à présent des actions soient entreprises par les autorités compétentes afin d’exiger la fermeture des camps ;
– Les gouvernements belges et européens se prononcent en totale opposition à l’existence de « camps de rééducation par le travail » en Chine et également aux événements qui sont dénoncés ;
– Dès que les résultats des enquêtes internationales seront connus et si les faits allégués dans le rapport «Uyghurs for sale » de l’Australian Strategic Policy Institute sont avérés, que les 83 entreprises multinationales listées dans ce rapport mettent fin à leur collaboration et cessent de profiter de l’exploitation de main d’œuvre issue de la Province du Xinjiang ;
– La législation soit adaptée pour qu’en toute circonstance, la complicité de l’exploitation forcée de travailleurs soit formellement interdite et durement sanctionnée ;
– La Belgique et les états européens mettent en œuvre une politique d’aide et d’accueil spécifique pour les Ouïghours et autres minorités musulmanes qui fuient le Xinjiang ;
– La Ville de Tournai, en tant que commune hospitalière, marque sa solidarité avec les prises de position en faveur de la défense des droits des Ouïghours et toutes autres minorités persécutées au Xinjiang et dans le monde ;
Le Conseil communal de la Ville de Tournai demande enfin que cette motion soit envoyée à Monsieur le Premier ministre, Madame la ministre des Affaires Etrangères, aux Ministres-
Présidents des Entités fédérées, à l’ensemble des présidences de partis représentés au sein des différents parlements belges.
Lors du dernier conseil communal, notre première échevine, Coralie Ladavid, répondait à une question sur la participation citoyenne dans le dossier de la Plaine des Manœuvres.
Pour beaucoup, la participation citoyenne, c’est demander l’avis de tous sur tout. Ainsi fut reproché « que » seulement 640 citoyens avaient participé aux réunions pour donner leurs avis. Ce processus participatif est bien plus complexe qu’un simple comptage de personnes présentes. La participation citoyenne, ce n’est pas demander aux citoyens quel nom il choisirait pour le Smart Center. Ce n’est pas organiser un référendum sur faut-il des pavés ou de l’asphalte, …
Pour mieux comprendre ce qu’Ecolo entend par cet « outil », voici l’explication de notre échevine donnée au dernier conseil communal.
« La participation citoyenne ne se fait pas n’importe comment et surtout, elle ne vient pas en lieu et place de notre système de démocratie représentative.
La participation citoyenne, telle que j’ai voulu l’initier se situe à différents niveaux :
1ère phase :
Récolter les besoins de la population et définir le cap vers lequel aller.
2ème phase :
Elaborer un cahier des charges à partir des éléments de la participation citoyenne et lancer un appel à projets. C’est un peu la phase d’écriture de la partition.
3ème phase :
Choisir le projet sur avis d’un jury indépendant et affiner le projet de nouveau grâce à de la participation citoyenne.
4ème phase :
Déposer les demandes de permis nécessaires et concrétiser le projet.
Il y a donc des phases où l’on a recours à la participation citoyenne mais aussi des phases où nous devons laisser travailler les professionnels.
Pour chaque phase, la décision finale revient au Collège ou au Conseil Communal. Nous sommes en effet encore en démocratie représentative et non en démocratie directe. Mais à la différence du passé, pour reprendre vos mots, nous demandons préalablement l’avis des utilisateurs à savoir la population. Nous travaillons dans la transparence de l’utilisation des deniers publics et dans un esprit de co-construction avec l’ensemble des citoyens.
Où en sommes-nous pour le projet de la Plaine des Manœuvres ?
Et bien, nous sommes à la fin de la 1ère phase. Nous avons noté les besoins exprimés par les participants et nous tentons déjà, grâce à CityTools une agence d’urbanisme pluridisciplinaire active sur les questions spatiales, sociales et environnementales, de proposer des hypothèses d’aménagement.
Cette première phase de participation représente dans les grandes lignes :
Faire de la participation citoyenne dans le contexte actuel relève de l’exploit et je félicite vraiment les personnes qui y ont contribué. Le fonctionnaire délégué lui-même a salué la qualité du travail lors de la séance de restitution et a mis en avant le côté exemplaire de la démarche.
La 1ère phase de récolte d’idées est à ce stade terminée. J’insiste de nouveau pour dire que la participation ne s’est pas limitée aux riverains directs mais qu’elle était ouverte à toutes et tous. Des mails ont été envoyés à tous les inscrits aux ateliers. Des publications ont été faites sur le Facebook et site de la Ville et la presse a relayé largement l’information.
Pour ce qui est de la diffusion du rapport, il a en effet été demandé à l’agence City Tools de respecter le processus démocratique et de publier les résultats une fois que le Collège aura pu en prendre connaissance.
Le rapport sera dès lors publié d’ici fin mars sur le site de la Ville, après la présentation au Collège et mettre à disposition une version papier à l’Atelier de projets est une idée intéressante. Une présentation sera faite également en commission pour les conseillers communaux.
Par ailleurs, nous comptons bien continuer le processus participatif en organisant des actions qui permettront aux citoyens de s’approprier les lieux, de le vivre et de l’habiter. On peut imaginer y organiser des concours, des petits concerts en partenariat avec la maison de la culture ou la maison de jeunes… Bref, des initiatives pour donner envie de se rendre sur les lieux et de mieux le connaître.
Pour ce qui est de la sécurité des lieux, ça tombe sous le sens qu’un lieu qui se veut porteur de cohésion sociale doit être sécurisé, tout comme il doit être accessible aux personnes à mobilité réduite.
Au niveau du financement, le Collège a intégré le projet dans sa balise d’emprunts possible pour la législature sans arrêter encore de montant précis puisqu’il dépendra du projet lui-même et des subsides que nous pourrons obtenir. Enfin, le projet se veut évolutif et donc il ne se fera pas d’un coup de bulldozer. »



















Beatriz DEI CAS – Tournai – Conseil Communal 25 janvier 2021
Objet : intervention concernant la motion PTB concernant l’usage des « bodycams ».
Ecolo a soutenu des expériences pilotes de bodycams dans de nombreuses zones de police, en particulier à Bruxelles. Il nous semble important d’être vigilants sur l’évaluation de ces expériences et sur les conditions de réussite de ces phases tests.
Sur la motion portée ici par le PTB, 4 éléments attirent notre attention :
Ne nous trompons pas, Ecolo est favorable à cet outil technologique qui, nous en sommes persuadés, équipera à terme l’ensemble de nos zones de police. Cependant, nous estimons que l’usage de la bodycam doit être conditionné ! Nous sommes donc favorables à l’usage des bodycams dès lors que le citoyen est bien averti lorsqu’il est filmé, que l’enregistrement est enclenché par le policier, et que les agents de police qui utilisent ces bodycams soient formés à cet effet. Nous serions même favorables au fait que le citoyen puisse demander à l’agent d’allumer la bodycam lors d’une intervention, ce qui n’est malheureusement pas prévu dans le texte de loi pour l’instant.
Donc en l’état, sur la forme, nous votons contre la motion que nous estimons trop imprécise et peu objective. Par contre, nos mandataires soutiendront l’implémentation de bodycams, après un travail de fond, dans des lieux décisionnels plus appropriés et indépendamment de toute pression émotionnelle.

Depuis 1948, le « conflit israélo-arabe » a engendré à la fois des guerres importantes, des souffrances multiples, des humiliations quotidiennes mais aussi des rivalités diplomatiques et des « guerres sales », plus petites mais très impactantes, entre les Etats arabes et Israël. Ce conflit implique également un processus de colonisation de la Palestine qui voit son territoire progressivement diminué et isolé. On assiste dès lors à une division politique et à un morcellement de la Palestine ainsi qu’une gigantesque crise de réfugiés. Il ne s’agit pas de deux « camps » qui s’engagent dans une confrontation violente à propos d’intérêts ou de programmes divergents mais de l’invasion, par un acteur puissant et armé, du territoire d’un autre peuple afin de l’exploiter, de l’annexer voire même de l’éliminer. Il n’existe aucune symétrie, ni de pouvoir, ni de responsabilité.
L’occupation a pris différentes formes, depuis l’arsenal administratif mis en place par l’armée israélienne jusqu’aux routes de contournement réservées, en passant par les centaines de check-points et de barrages qui découpent la Cisjordanie en quelques 200 îlots séparés. La situation est grave et requiert un travail quotidien de sensibilisation, mobilisations, accueil, missions, témoignages et partenariats afin de défendre les droits humains en Palestine.
Bethléem : Un peuple derrière un mur …
La Ville de Tournai est jumelée à celle de Bethléem et est donc particulièrement attentive à la situation palestinienne et à celle de Bethléem.
Bethléem, comme les autres villes palestiniennes, subit siège et bouclages réguliers par l’armée israélienne. De telles mesures ont fortement affecté les communautés de la région en termes de moyens d’existence et de revenus mais également en termes de vies humaines.
Le mur érigé, de façon unilatérale, par Israël affecte la population de Bethléem mais aussi de l’ensemble de la Cisjordanie. En isolant des bouts de territoire palestinien, en contrôlant les mouvements des habitants au sein de la Cisjordanie, en annexant des sites religieux et/ ou historiques ainsi que des terres, Israël étend son contrôle territorial, politique et idéologique sur la Palestine.

En date du 21 novembre dernier , le Maire de Bethléem, M. Hanna Hanania, informait la Ville de Tournai de la construction, par Ie gouvernement israélien et en toute illégalité, d’environ 1200 unités dans la zone nord de Bethléem. Cette colonie liera plusieurs autres colonies illégales existantes, contribuant ainsi à renforcer la séparation entre Bethléem et Jérusalem. De plus, elle isolera le monastère historique Mar Elias, affectant les pratiques religieuses liées notamment à la procession de Noël.
La Ville de Tournai et les membres de sa Commission consultative communale de solidarité internationale demandent donc aux autorités fédérales de prendre clairement position en faveur du respect des droits des citoyens de Palestine en s’opposant fermement à la colonisation des terres palestiniennes, en conditionnant ses partenariats avec l’Etat israélien au respect des droits internationaux et à l’arrêt de la colonisation des terres palestiniennes. Enfin, nous appelons de nos vœux la reprise d’un dialogue constructif entre les divers acteurs afin de trouver une solution de paix durable.
Paul-Olivier Delannois, Bourgmestre de la Ville de Tournai
Coralie Ladavid, Première échevine de la Ville de Tournai en charge de la solidarité internationale
Commission consultative communale de la solidarité internationale de la Ville de Tournai
(ACDA, Action Damien, Actions Sénégal Belgique ASBL, Association Belgo-Palestinienne Wallonie Picarde, ATM Aide au Tiers-Monde, CIEP, CNCD 11.11.11., Comité africain de Tournai, EOLE, Experts Bénin et Palestine de la Ville de Tournai, Femmes Prévoyantes Socialistes, Maisons des jeunes Masure 14 et Port’Ouverte, Maison Internationale, Maison de la Laïcité de Tournai, Mutualités Chrétienne et Solidaris, Oxfam Magasins du Monde, Présence et Action Culturelles, Sahara Découverte, ONG Solidarité mondiale, Solidarité Tournay Sud)
Crédit photo Image mie en avant : Image par RJA1988 de Pixabay
Avec l’Ecole Saint-André, Ensemble, Gracq, les étudiants et les riverains, l’échevin de la ville de Tournai, Jean-François Letulle a envisagé un maximum de possibilités afin de trouver un dispositif qui favorisera au mieux la pratique du vélo à proximité de l’école Saint-André de Ramegnies-Chin, plus particulièrement sur le chemin Royer, voirie qui relie plusieurs villages à la dite école.
Cet établissement s’est d’ailleurs énormément impliqué, ces dernières années, pour encourager et favoriser la pratique du vélo.
Malheureusement, selon la législation en vigueur, la largeur de cette voirie est insuffisante pour pouvoir y installer une piste cyclable. Seuls, les fameux « V » renversés pourraient se matérialiser au sol.
Après s’être renseigné auprès de nombreux acteurs, ce tronçon routier s’avère propice au test d’un projet-pilote de type « chaussée à voie centrale banalisée ».
Ce dispositif se matérialise par deux marquages discontinus longitudinaux qui laissent un espace libre de 3 mètres au centre et qui dégagent des espaces d’environ 1m50 en bordure de chaussée, praticables par les cyclistes. Les véhicules motorisés circulent au centre, sur une seule voie, et peuvent empiéter sur les bandes latérales lorsqu’ils croisent d’autres véhicules .
La présentation de ce dispositif a suscité une forte adhésion chez tous.
Mais, c’est au niveau de la tutelle que ça coince. En effet, si celle-ci autorise la ville de Tournai à mener ce projet, elle précise qu’en cas d’incidents, la Ville en endosserait seule la responsabilité.
Pourtant ce dispositif est déjà très courant pas très loin de chez nous, aux Pays-Bas, en France, etc.
Passage de témoin à Laurent Agache
Après l’étonnement, notre député Laurent Agache décide d’interpeller notre ministre de la Sécurité routière sur cet état de fait. Madame De Bue étant souffrante, c’est son collègue qui répondra.
En effet, il y a quelques années, l’IBSR – aujourd’hui Vias – avait été mandaté par la Région, pour mener une expérience pilote. Celle-ci consistait en la mise en place de cinq chaussées à voie centrale banalisée à Walhain et à Tinlot dans le cadre du plan “Wallonie cyclable”. Ils n’ont pas montré une diminution des vitesses pratiquées mais ont mis en évidence un respect strict du marquage lors des dépassements des cyclistes.
En juin 2012, le comité d’accompagnement de l’étude a jugé ces résultats suffisamment probants pour demander une modification de notre réglementation routière qui permettrait d’y intégrer cette mesure.
Quelles sont donc les raisons qui ont empêché jusqu’ici de mettre en pratique les recommandations du comité d’accompagnement de l’étude pilote de Walhain et Tinlot, et d’intégrer le concept de chaussée à voie centrale banalisée dans le Code de la route wallon ?
Voici la réponse de Mr Borsus.
Comme vous l’avez évoqué, Mr Agache, ce type d’aménagement a fait l’objet de cinq projets pilotes en 2011 à Walhain et à Tinlot. L’évaluation de ces projets confirme les constats des tests et projets pilotes effectués dans les pays voisins, c’est-à-dire les éléments suivants principalement :
La Wallonie est favorable au développement de cet agencement de voiries, mais cela nécessite une adaptation du Code de la route qui reste de compétence fédérale. En effet, le marquage à utiliser n’existe actuellement pas dans le Code de la route. Leur usage est donc en principe interdit.

Même si les gestionnaires de voirie placent ce marquage, les conducteurs de véhicules ne peuvent en tenir compte et doivent se conformer à l’article 9.1.3 du Code de la route : tout conducteur circulant sur la chaussée doit se tenir le plus près possible du bord droit de celle-ci. On a donc une inadéquation par rapport au dispositif de la voie centrale banalisée. Les véhicules ne peuvent donc pas circuler sur la voie centrale, mais à cheval sur le marquage.
L’adaptation du Code de la route est prévue dans le projet de révision global du Code de la route et La Wallonie a proposé les adaptations nécessaires, c’est-à-dire modifier la définition des marquages des bords de chaussée. Ainsi, l’espace extérieur est alors clairement un accotement de plain-pied revêtu et praticable dédié aux piétons et cyclistes conformément aux règles existantes du Code de la route.
Cependant, ce projet de révision du Code de la route n’a pas pu aboutir sous le Gouvernement fédéral précédent vu les nombreuses remarques de la Région flamande sur le projet.
Mme la Ministre De Bue m’indique qu’elle va écrire au nouveau ministre fédéral de la Mobilité pour lui demander de remettre rapidement l’ouvrage sur le métier. Elle espère qu’il pourra aboutir rapidement à l’adoption des modifications nécessaires.
Une issue positive peut être espérée !
En tous cas, Ecolo Tournai continuera à agir pour faire que l’on y arrive !

Pendant 10 jours, le commerce équitable est mis à l’honneur.
LA SEMAINE DU COMMERCE ÉQUITABLE : C’EST QUOI ?
Cette campagne annuelle est une initiative du Trade for Development Centre de l’Agence belge du développement Enabel, en collaboration avec les plus grandes associations de commerce équitable en Belgique.
Des activités sont organisées pour mettre à l’honneur le commerce et les produits équitables dans toute la Belgique et se familiariser, de manière ludique, avec le commerce et les produits équitables.
LA SEMAINE DU COMMERCE ÉQUITABLE : POURQUOI ?
Pour motiver les gens à choisir le commerce équitable. A chaque achat équitable, vous donnez à un petit producteur du Sud la chance d’une vie meilleure. En tant que consommateur, vous avez le pouvoir d’améliorer leurs conditions de vie.
QU’EST-CE QUE LE COMMERCE ÉQUITABLE ?
L’un des principes les plus importants du commerce équitable ou fair trade est que le producteur reçoive un prix équitable pour son produit. Mais cela va plus loin. Le commerce équitable garantit une gamme de bonnes conditions commerciales, respecte les droits des employés et environnementaux, garantit un meilleur accès au marché et renforce les organisations de producteurs et leurs réseaux. Le commerce équitable donne aux producteurs défavorisés la possibilité de construire une vie décente pour eux-mêmes et pour leurs familles.
LE COMMERCE EQUITABLE : TOURNAI S’INVESTIT
La Ville de Tournai s’investit dans le commerce équitable depuis plusieurs années déjà. Avec l’aide de sa Commission consultative de solidarité internationale, la Ville rentre un dossier en 2017 afin d’obtenir le titre de Commune du Commerce équitable, s’inscrivant dans un réseau international de localités engagées en faveur du commerce équitable, initialement lancée au Royaume-Uni en 2001.
En 2018, Tournai remplit les six critères qui lui permettent l’attribution du label de Commune du Commerce équitable. Ce titre n’est pas honorifique. Il implique un suivi annuel afin de renforcer la politique favorable au développement du commerce équitable dans l’entité. Un groupe de travail « Commerce équitable » existe d’ailleurs au sein de la Commission consultative de solidarité internationale de la Ville de Tournai.
Il est à l’origine du programme présenté lors de cette 7ème édition de la Semaine du commerce équitable.
En Wallonie et à Bruxelles, 46 communes ont obtenu ce titre de Commune du Commerce équitable. Dans notre Province de Hainaut, quatre communes portent ce label : Mons, Enghien, Ecaussinnes et Tournai.
UNE 7Ème EDITION CENTREE SUR LA JEUNESSE
Cette 7ème édition est centrée essentiellement sur la jeunesse. S’ils se sont invités avec bonheur dans la grande cause environnementale, les jeunes sont aussi intéressés par le commerce équitable.
Pour élaborer ce programme centré sur la jeunesse, nous avons associé des responsables et des animateurs des maisons de jeunes de Tournai et des trois maisons de quartier de la Ville de Tournai.
Les écoles primaires ne sont pas oubliées non plus. Cette Semaine du Commerce équitable à Tournai concernera donc des centaines de jeunes.
UN PROGRAMME RICHE ET VARIE
La maison des jeunes Port’Ouverte et Luch’Ouverte organise un atelier de dessin ayant pour objectif de construire une œuvre collective sur le thème, avec l’aide du Fab Lab (Technicité) ; 4 ateliers de cuisine à destination des enfants et des jeunes ; 2 ciné-débats à destination des jeunes avec le visionnage du documentaire « La vie d’une petite culotte et de ceux qui la fabriquent » de Stéfanne Prijot et Yann Verbeke ; 1 jeu de rôle sur le thème du commerce équitable (jeu de la ficelle).
La maison des jeunes Masure 14 programme 1 atelier de cuisine à destination des jeunes et la diffusion du documentaire « La vie d’une petite culotte et de ceux qui la fabriquent » suivie d’une discussion avec les jeunes.
Dans le quartier du Maroc à Tournai, place à l’intergénérationnel !
Des dessins animés sur le commerce équitable seront diffusés aux enfants et seront suivis d’un atelier culinaire en forme de goûter. Des jeux à destination des 6-12 ans consacré à l’alimentation seront organisés par les animateurs.
Les adolescents vivront une animation organisée par le mouvement d’éducation permanente CIEP avec un jeu de société centré sur le commerce équitable. Les jeunes et les animateurs vont revisiter le jeu du loup garou à la sauce du commerce équitable.
Un défi « Photos équitables » sera organisé : les jeunes devront prendre en photo des produits du commerce équitable dans différents commerces. Les photos les mieux présentées seront récompensées par un panier composé.
Le samedi 10 octobre, parents, jeunes et enfants participeront à une balade à la découverte des produits équitables dans l’entité. Cette journée intergénérationnelle s’achèvera par un repas.
La maison de quartier de Gaurain ne seront pas en reste avec des activités centrées sur les enfants avec des goûters équitables.
Un atelier cuisine suivi d’une dégustation sera mis en place avec les adolescents qui fréquentent cette maison de quartier. La section locale du CNCD viendra les sensibiliser au moyen d’un jeu de société.
Pour la maison de quartier de Templeuve, les activités seront essentiellement centrées sur les enfants à Templeuve : dessins animés, sensibilisation à la consommation de fruits et de légumes de saison et réalisation de bricolages en lien avec le thème.
Réalisé par : Rubaiyat HossainLES ACHATS DURABLES ET EQUITABLES A LA VILLE DE TOURNAI – LA SENSIBILISATION DU PERSONNEL
Depuis quelques années, la Ville de Tournai s’engage dans la promotion des produits durables et équitables à travers son fonctionnement quotidien.
– Notre titre de Commune du commerce équitable implique la présentation et la consommation de café équitable et de deux autres produits du commerce équitable à l’occasion des réceptions et autres manifestations de la Ville.
– Une attention constante est apportée aux conditions de production des vêtements de travail des ouvriers communaux. Les cahiers de charges prévoient des vêtements produits à base de coton bio.
– Les repas fournis aux enfants des écoles de l’enseignement communal privilégient les circuits courts. Les fruits, les légumes, les produits laitiers proviennent de productions locales et régionales. La Ville de Tournai a signé le Green Deal pour des cantines durables au début 2019.
– La Ville se montre aussi active dans d’autres domaines que l’alimentation ou l’habillement en matière de durabilité. De plus en plus de véhicules communaux roulent au CNG. Une attention est aussi portée sur l’utilisation de matériaux pour des réparations et rénovations dans des bâtiments communaux.
– La Ville soutient aussi le projet de Ceinture alimentaire du Tournaisis, impulsé par un collectif de citoyens en avril 2018 lors de la première édition des 48h de l’agriculture urbaine à Tournai. Des réunions ont régulièrement lieu afin de mettre en place un hall relais agricole qui prendrait la forme d’une légumerie. Il s’agirait donc d’un lieu dans lequel arriveraient les légumes des producteurs locaux afin d’être lavés et préparés pour approvisionner les écoles et être servis dans les cantines scolaires.
– Des marchés font la part belle aux producteurs locaux : marché fermier du vendredi à la place Paul-Emile Janson, marché du samedi à la place de Lille, marché de Kain.
– La Ville de Tournai s’inscrit également dans le projet AD-In. Alimentation Durable Inclusive est un projet franco-belge (Province du Hainaut et Région Hauts-de-France) financé par le Fonds Européen de Développement régional (Interreg V France-Wallonie-Vlaanderen). Son objectif est de contribuer au développement durable du territoire transfrontalier. Il vise à mettre en place une stratégie d’accès à l’alimentation durable pour tous, et en particulier pour les personnes les plus vulnérables. Elle est en partenariat étroit avec l’Observatoire de la Santé en Hainaut dans le cadre de ce projet pluriannuel.
La Ville et son CPAS sensibilisent aussi leur personnel au commerce équitable.
– Pour cette édition, une mise en vente de paniers « petits-déjeuners équitables » est effectuée à destination du personnel afin de trouver une parade à l’organisation d’un petit-déjeuner en commun au sein de l’Hôtel de Ville ou des locaux du Pont de Maire, impossible à mettre en place en raison de la crise sanitaire.
– En tant que Commune du commerce équitable, un quizz sera proposé aux agents communaux durant la Semaine. Les meilleurs résultats seront récompensés par de jolis cadeaux.
Page Facebook : @Semaineducommerceequitable
La semaine du commerce équitable à Tournai est organisée avec la participation active des associations de solidarité internationale de la ville de Tournai, de la commission consultative de Solidarité internationale.
Avec le précieux soutien des Guides et de l’Office du Tourisme de Tournai.
En partenariat avec la Maison internationale de Tournai, la collaboration de toutes les maisons de jeunes, des maisons de quartier ou de village et Article 27 Wallonie.
