Une vision globale pour un bien-être total

Publié le 2 juillet 2020
Rédigé par 
Frédéric Deconinck

La crise actuelle a démontré la nécessité de repenser notre société d’un point de vue global. Production, consommation, mobilité, démocratie, éducation, etc. Tout doit faire l’objet d’une réflexion et d’un renouveau. Nos élu.e.s n’ont pas attendu cette crise pour y réfléchir et mettre en place des actions concrètes visant le déploiement d’une société durable, solidaire, équitable et éthique, le tout afin d’améliorer le bien-être quotidien des Tournaisien.ne.s.

Les dernières semaines, ils ont donc poursuivi leur travail en ce sens. Que cela soit à travers la conclusion de projet, la réflexion sur la mise en place de futures actions ou la rencontre avec les citoyen.ne.s.

Parmi toutes ces actions, mettons en évidence l’opération « Deux mois, deux roues » menée conjointement par notre échevin de la mobilité, Jean-François Letulle, et l’ASBL Pro Vélo. Cette action permet à douze Tournaisien.ne.s de tester gratuitement un vélo à assistance électrique durant deux mois. Une action qui remporte un franc succès puisque pas moins de 250 candidatures ont été enregistrées, démontrant l’engouement de nos concitoyen.ne.s pour la mobilité douce. Une action qui, nous n’en doutons pas, saura convaincre ces douze heureux.ses élu.e.s d’adopter des modes de déplacement doux au quotidien.

Les modes de déplacement doux sont aussi largement plébiscités par les Tournaisien.ne.s dans le cadre de leurs loisirs. Les balades le long de l’Escaut sont une activité particulièrement appréciée. Malheureusement, l’Escaut a souffert suite à la rupture d’une digue d’un bassin de décantation de l’entreprise sucrière Tereos en France. Tout a été mis en place afin de protéger au mieux la biodiversité en place. Toutefois, comme l’a mentionné Caroline Mitri, échevine de l’environnement, force est de constater qu’il s’agit d’une véritable catastrophe écologique et que le terme « écocide » vient ici à point pour qualifier ce désastre. La Ville de Tournai en est bien consciente et c’est pourquoi elle s’est constituée partie civile afin de porter plainte.

Outre notre attention à la mobilité et à l’environnement, nous sommes très vigilants au bien-être des citoyen.ne.s et à leur pleine participation à la vie démocratique de Tournai. Pour ce faire, Coralie Ladavid, échevine de la participation citoyenne, a mis en place un budget participatif qui peut être mobilisé par l’intermédiaire de comités de village et de quartier. Ces derniers proposent des projets afin d’améliorer le bien-être des habitant.e.s de leur quartier ou village. C’est dans ce cadre qu’une demande a été faite pour disposer des bancs sur la Place Verte. Ceci a requis une étroite collaboration entre le comité de quartier et les services communaux. Un bel exemple de travail commun entre des citoyens, le politique et l’administration.

Enfin, Tournai se veut et s’affirme comme une commune solidaire. Quelques mois après avoir adhéré à la motion « Commune hospitalière », un nouveau pas a été posé en ce sens via notre conseillère communale, Béatriz Dei Cas. Celle-ci a en effet déposé, conjointement avec Ludivine Dedonder, une motion de soutien aux sans-papiers. Elle a souligné l’implication citoyenne en matière de soutien aux sans-papiers et le devoir de l’état fédéral d’intervenir face à ces situations de détresse humaine. Notre conseillère est parvenue à rallier à la cause l’ensemble du conseil communal. Par cette adhésion à la motion, le Conseil communal demande notamment à l’état fédéral une régularisation au cas par cas des sans-papiers, la détermination de critères clairs et transparents permettant l’octroi d’un titre de séjour et la délivrance d’une information claire et précise sur leurs droits. La Belgique se doit d’être un pays exemplaire en matière de respect des droits des sans-papiers car derrière les chiffres qu’on nous assène sans cesse se trouvent des hommes et des femmes.